Juillet 2023

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aussi pris goût », raconte-t-elle. Si

l’un est plutôt Playstation, l’autre

préfère ses parties sur ordinateur.

Ria, quant à elle, a touché à tout

avant de trouver son dada, le PUBG.

« Je jouais sur Playstation avant,

surtout avec Need for Speed. Ensuite,

je me suis mise aux jeux sur PC et

finalement je suis passée au Mobile

Gaming. Cela fait presque quatre

ans que je joue à PUBG et une année

que je participe aux compétitions à

Maurice. Avant, c’était pour le fun

plutôt mais ensuite j’ai découvert

Inyodreamz. Un nom inspiré d’un

top gamer local. Il est synonyme

de danger pour ses rivaux dans

le « game », et dit tout l’ambition

de Ria Vanshika Tanny, une jeune

gameuse qui monte. Si elle a déjà

une certaine réputation, elle ne

se prend cependant pas trop la

tête. Le Gaming reste encore un

hobby pour elle même si son rêve

c’est de pouvoir y faire carrière.

En

attendant,

l’élève

de

HSC

garde les pieds sur terre : elle

s’adonne au Gaming sans pour

autant négliger les études.

Touche-à-tout

en matière de

Gaming

Ria Vanshika Tanny avoue être

tombée

tôt

dans

la

marmite

du Gaming. C’est un peu une

passion

reçue

en

héritage.

Et

pour cause : elle a grandi dans un

environnement où elle a vu ses

proches jouer, notamment son père

et son frère. « Ils jouaient tous les

deux et tout naturellement j’y ai

les compétitions d’eSport pour ce

jeu et les possibilités qu’il offre »,

raconte-t-elle. Ce qui l’attire dans

cet univers c’est la possibilité

d’évoluer, de progresser dans les

compétitions sur le plan local mais

aussi international.

Au quotidien, être gameuse relève

d’une question de discipline, de

pratique et d’investissements, nous

confie Ria. Elle explique que la

principale nécessité pour percer dans

le monde du Gaming est de disposer

d’équipements à la hauteur. « Si vous

voulez participer à des compétitions,

vous devez être bien équipé. J’ai dû

investir dans un iPhone 11. Ce n’était

même pas un nouvel appareil, mais il

m’a permis de monter en grade. J’ai

pu participer à des compétitions, me

mesurer à des garçons et intégrer des

équipes masculines », raconte-t-elle.

La

jeune

gameuse

évoque

également

ses

indispensables

pour bien jouer : le ventilateur de

refroidissement

pour

rafraîchir

le téléphone mobile et éviter la

surchauffe, le casque Razer pour

communiquer

avec

l’équipe

et

bien sûr une très bonne connexion

Internet. La vitesse étant cruciale

dans le PUBG, où tout se joue en

une

fraction

de

seconde,

une

connexion 5G est de rigueur.

Équilibrer

études et

Gaming

Il faut de plus dédier du temps à

la pratique alors qu’elle est aussi

collégienne. Évidemment, il faut

arriver à trouver le juste équilibre

entre les études, la pratique du

jeu et les compétitions, lesquelles

ne sont pas cantonnées qu’aux

vacances scolaires. Heureusement

qu’elle a le soutien de ses parents

qui, malgré le fait de penser qu’elle

joue beaucoup, croient en elle et

l’encouragent.

Ria rêve que les opportunités dans

le monde du Gaming, présentes

à l’étranger, se propagent jusqu’à

Maurice.

Cela

offrirait

ainsi

aux

Mauriciens

de

nouvelles

perspectives passionnantes pour

les carrières dans l’industrie et un

soutien croissant pour l’eSport. Elle

est cependant réaliste et garde les

pieds sur terre. En attendant que

tout cela soit une réalité ici, « il faut

s’arranger pour ne pas pénaliser les

études », dit-elle.

Le Gaming au

féminin

Est-ce difficile d’être une fille dans

le monde du Gaming ? Inyodreamz,

qui

carbure

à

la

passion,

est

catégorique : on peut montrer ce

dont on est capable, qu’on soit fille

ou garçon. Ria, en tout cas, ne voit

pas pourquoi il faudrait qu’une fille

se sente limitée : elle joue à la fois

dans des équipes de filles et de

garçons. « Je suis en ce moment

dans l’équipe de garçons Jack

Digger Esport et j’ai participé au

tournoi LAN Gaming avec l’équipe

XPACE. Je joue pour beaucoup

d’équipes et c’est la performance

qui compte, rien d’autre », dit-elle.

Inyodreamz indique d’ailleurs que

le nombre de filles dans le Gaming à

Maurice ne cesse d’augmenter. Une

très bonne chose selon elle car les

filles aussi ont du talent et elles ne

doivent pas se laisser intimider. « Il

y a déjà 16 équipes de filles et nous

sommes en train de nous regrouper.

Nous venons de monter une équipe

100 % fille, MRU Bliss. Si ce n’est

pas

moi,

j’espère

qu’une

autre

fille pourra aussi être le visage du

Gaming à Maurice », confie celle

qui croit que le Gaming peut aussi

se conjuguer au féminin.

P o r t r a i t

P o r t r a i t

Ria Vanshika Tanny :

La passion du

Gaming en héritage

lle a la gâchette facile, du moins sur les playgrounds des tournois de PUBG. La rapidité, elle

connaît. L’agilité aussi car il en faut pour jongler efficacement entre études et Gaming. Elle,

c’est Ria Vanshika Tanny, aussi connue sous son nom de gameuse Inyodreamz. La jeune fille de

18 ans rêve d’aller encore plus haut et de se faire une place de choix dans le Gaming. Rencontre.

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